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La sécurité routière à l’école

Depuis 2017, le brigadier-chef principal de police municipale de la ville d’Isbergues mène différentes actions de prévention routière auprès des élèves des écoles de la ville. Ses interventions s’effectuent essentiellement auprès des classes élémentaires où elle intervient régulièrement pour aborder différents thèmes avec les enfants comme : les mots de la rue et de la route, en voiture, tous à vélo, sur le trottoir,… et les sensibiliser aux dangers de la route et au respect des règles de circulation.

Zoom sur la classe de CP de l’école Danton

Le vendredi 23 janvier dernier, c’est sur le thème « en voiture » que les élèves de CP, de Madame Ferlin, ont accueilli l’agent de police municipale dans leur classe. Après s’être brièvement présentée, elle a demandé aux élèves de réaliser un petit exercice afin d’évaluer leur niveau de connaissances. Pour cela, elle leur a distribué un document sur lequel est représenté l’intérieur d’une voiture avec ses passagers. Le but était d’entourer ceux qui sont bien attachés et de barrer ceux qui ne le sont pas. Dans l’ensemble, les enfants ont plutôt bien répondu au test. Elle a enchaîné son intervention par le visionnage d’une vidéo dans laquelle des petits personnages, prénommés Tom et Lila, expliquent qu’il faut s’attacher correctement en voiture.

Puis, afin de démontrer l’utilité, voire la nécessité, du port de la ceinture de sécurité en voiture, elle a invité les élèves à assister à une petite expérience. Dans une boite à chaussures, faisant office de véhicule, elle a placé quelques personnages. Certains étaient attachés, d’autres mal attachés ou pas du tout. Elle a projeté alors la boite contre un obstacle et a demandé aux élèves de commenter ce qui s’était passé. Les passagers qui étaient mal attachés, ou ne l’étaient pas, ont été projetés à l’intérieur de la « voiture ». « Mais, on peut aussi être éjecté hors du véhicule et se faire très mal » a ajouté l’agent de police municipale en leur montrant la vidéo d’un crash test. Par cette démonstration, les élèves ont bien compris la nécessité d’être correctement attaché en voiture, une élève a même posé une question pertinente : « si l’enfant est mal attaché pourquoi n’a-t-il pas mis un siège ?  ». « C’est vrai  » a souligné l’agent de police municipale, « je vous propose de voir cela ensemble en participant à un petit jeu  ».

Pour cela, elle les a accompagné dans une autre pièce où elle a disposé cinq chaises de façon à recréer l’intérieur d’une voiture. Elle a distribué ensuite aux élèves des petits cartons sur lesquels étaient représentés différents personnages (papa, maman, adolescent, enfant de moins de 10 ans, bébé) et des accessoires (rehausseur, siège bébé). Elle a demandé alors à quelques-uns d’entre eux de s’installer sur les chaises en levant bien haut leur personnage, leurs camarades devaient alors indiquer s’ils étaient bien ou mal placés dans le « présumé » véhicule, et s’ils avaient les sièges adaptés à leurs âges.

Au fur et à mesure, tous les élèves ont participé à l’exercice et l’agent de police municipale a choisi volontairement différents personnages, afin de présenter différents cas de figure et de « corser » l’exercice. Par exemple, elle a choisi délibérément un élève, pour jouer le rôle du papa, et quatre autres pour jouer le rôle des enfants (de moins de 10 ans).

Elle les a laissé s’installer sur les chaises puis a demandé à la classe : « les personnages sont-t-il à la bonne place ?  » « Non a répondu un élève, l’enfant de moins de 10 ans ne peut pas se placer sur le siège avant du véhicule  ».

« Oui, mais alors que doit-on faire dans ce cas de figure  » a-t-elle demandé alors ? « Le mettre dans le coffre  » a répondu un élève ! « Non pas du tout, et on ne peut pas non plus le laisser sur le bord de la route, ni le mettre sur le toit  » a-t-elle ajouté. « Quand on n’a pas le choix comme dans cette situation où il n’y a plus de places disponibles à l’arrière, ou quand il s’agit d’un véhicule qui n’a pas de siège à l’arrière, l’enfant de moins de 10 ans peut s’assoir sur le siège avant du véhicule avec un rehausseur  », a-t-elle expliqué enfin.

Pour terminer son intervention, l’agent de police municipale a proposé aux élèves de réaliser un dernier exercice afin de vérifier si ses explications ont bien été comprises.

Zoom sur la classe de CM2 de l’école Carnot

L’agent de police municipale est intervenu le vendredi 26 janvier dernier dans la classe de CM2, de Monsieur Valentin, afin de sensibiliser les élèves aux règles de bonne conduite à vélo. Pour débuter son intervention, elle a commencé par distribuer un document sur lequel figurent deux exercices. Le premier consistait à indiquer le nom et la fonction de 4 panneaux de signalisation routière. Quant au second, les élèves devaient indiquer parmi trois personnages (adulte, enfant ou adolescent) lequel a le droit de circuler sur le trottoir.

Les réponses à ce petit test étaient plutôt bonnes, dans l’ensemble, mais incomplètes. L’agent de police municipale a donc rappelé la signification de certains panneaux de signalisation (accès interdit aux cycles, arrêt à l’intersection (stop), cédez le passage, présence d’une piste cyclable,…), mais elle a également fait un petit rappel sur la circulation à vélo notamment sur les trottoirs. En effet, elle constate tous les jours que les plus jeunes (+ de 8 ans) empruntent régulièrement les trottoirs sur leur « deux roues ». Or, la réglementation précise qu’un enfant peut circuler à vélo sur le trottoir jusqu’à l’âge de 8 ans, au-delà de cet âge, le cycliste devra mettre pied à terre et tenir le vélo à la main, ou circuler sur la chaussée.

L’agent de police municipale a enchaîné alors son intervention avec d’autres exercices, sur diapositives cette fois-ci. Tout d’abord, elle a présenté aux élèves une première photo où l’on voit plusieurs cyclistes dans différentes situations : roulant en sens interdit, sur le trottoir, dans une zone de rencontre, sur une route réservée aux véhicules à moteur,… Puis, elle leur a présenté plusieurs photos où le cycliste est confronté à différents dangers qu’il doit éviter : piéton qui traverse, ouverture de portière, véhicule mal garé,…

Et enfin, dans sa dernière diapositive, elle a abordé la question des intersections et des priorités à droite. Pour permettre aux élèves de mieux visualiser l’ordre de passage à une intersection, elle les a invité à la suivre dans la cour de l’école où quelques heures auparavant, elle avait matérialisé au sol un carrefour à l’aide de ruban adhésif. Elle a demandé ensuite aux enfants « cyclistes » de circuler sur l’intersection en indiquant qui doit passer le 1er et pourquoi. Au début, ils étaient plutôt hésitants, mais petit à petit ils ont pris de l’assurance et ont compris comment circuler à vélo sur une intersection tout en respectant la notion de priorité à droite. Une fois l’exercice terminé, l’agent de police municipale en a profité pour leur rappeler quelques petites règles essentielles pour circuler à vélo : « Le code de la route s’applique aussi bien au cycliste qu’à l’automobiliste, il faut donc respecter la signalisation routière (panneaux, feux tricolores,…), le cycliste doit emprunter les bandes ou pistes cyclables (quand il y en a), il doit être prudent lorsqu’il franchit une intersection,…  ».

L’intervention s’est achevée par un dernier petit exercice récapitulant de ce qui a été vu lors de la séance.

- Publié le 27 février 2018 -


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